Les attaques des Houthis devraient se poursuivre jusqu'à la fin de l'année 2024 - Maersk

Au cours des dernières semaines, les marchés des pétroliers se sont concentrés sur la force continue créée par la croissance des "ton-miles", elle même entraînée par l'offre croissante des États-Unis, du Brésil et de la Guyane. La semaine dernière, le courtier Poten a mis l'accent, dans sa newsletter, sur une croissance similaire du "ton-miles", élevée par la Namibie. En effet, sur la base des découvertes actuelles, la Namibie pourrait produire 500'000 b/j d'ici dix ans et plus d'un million de b/j à plus long terme. L'augmentation de l'offre en provenance de pays autres que le Moyen-Orient accroît la fragmentation de l'offre mondiale de pétrole brut et contribue à l'augmentation du nombre de "ton-miles", ce qui peut stimuler la demande de pétroliers pour les années à venir.

"La Namibie pourrait produire 500'000 b/j d'ici dix ans et plus d'un million de b/j à plus long terme"

Les perturbations en mer Rouge, causées par les attaques des Houthis contre les navires dans la région, s'aggravent, selon le géant du transport de conteneurs Maersk. La société s'attend désormais à ce que les perturbations durent jusqu'à la fin de l'année. Cette situation survient alors qu'Israël a rejeté une proposition de cessez-le-feu et de libération d'otages présentée par le Qatar et l'Égypte, qui avait été acceptée par le Hamas. Les attaques en cours dans la mer Rouge continuent de favoriser l'augmentation du nombre de "ton-miles" sur le marché des pétroliers.